La mobilité et la circulation à l'intérieur et à l'extérieur des frontières d'Haïti sont des caractéristiques inhérentes à la société haïtienne et aux schémas migratoires de sa population. Après le tremblement de terre de janvier 2010, le Brésil est devenu une destination de choix pour les migrants haïtiens, en raison de l'essor économique et du besoin de main-d'œuvre du pays, qui a accueilli la Coupe du monde 2014 et les Jeux olympiques d'été 2016.
Lorsque son économie a connu un ralentissement après la Coupe du monde et les Jeux olympiques, lequel a entraîné une forte augmentation du racisme, l'attrait du Brésil en tant que pays de destination s'est estompé pour les migrants haïtiens. Malgré cette nouvelle réalité, le Brésil reste un pôle d'attraction pour la (ré)implantation et la circulation dans la région, et constitue un point de transit important vers d'autres pays jugés plus avantageux économiquement, notamment : le Chili, la Guyane française, l'Équateur, la Colombie, l'Argentine et le Mexique.
Nos recherches relatives à ce couloir se concentrent sur la manière dont les inégalités d'opportunités, l'accès aux ressources et les politiques et programmes pèsent sur la prise de décision des migrants, et affectent le développement et les voies de migration. Nous examinons également l'impact des intermédiaires sur les inégalités associées à la migration, et la façon dont ils influencent les contextes dans lesquels ils interviennent.
L’équipe

Brenno Erick

Catherine Hermantin

Charlot Jn Charles

Dabouze Estinvil

Daniel Martins de Araújo

Felipe Moulin

Heloisa Melino

Ismane Desrosiers

Jailson de Souza e Silva

Jan Onoszko

Kéthia Charles

Louis Herns Marcelin

Mário Fidalgo

Mélanie Montinard

Natália Guindani

Olriche Fortin

Pierre Rigaud Dubuisson

Richemond Dacilien
